Rennes

Ce qui le rend si particulier :

Le Morbier était, au XIXème siècle, fabriqué en deux étapes. Pour protéger le caillé des insectes pendant la nuit, on le saupoudrait de suie. Au matin, on recouvrait la production noircie de la veille d’un nouveau fromage frais. Le Morbier était réservé à la consommation familiale des producteurs de Comté. Aujourd’hui, la ligne noire qui traverse la pâte n’a plus lieu d’être. Les fabricants l’ont pourtant conservée : elle est décorative et surtout reconnaissable. Ce fromage discret dégage une odeur légère. Ni douce ni forte, sa saveur n’agresse pas le palais. Sa pâte jaune clair est onctueuse et souple.

La meilleure période de dégustation : toute l'année;

Les accords fromage/vins :

Pour répondre de manière harmonieuse au Morbier, il faut un vin blanc léger, d'intensité moyenne, et un peu sucré.